Cultivez des engrais verts de printemps dans votre potager

Vos plantes potagères printanières manquent de vitalité après leur plantation ? Vous avez entendu parler des engrais verts mais ne voyez pas vraiment leur utilité ni comment les utiliser ?

Découvrez ici l’utilité de trois engrais verts ou couverts végétaux de printemps : la phacélie, la vesce de printemps et la moutarde blanche. En cultivant ces plantes vous allez booster la fertilité de votre terre et permettre à vos jeunes plantations de partir sur les chapeaux de roues !

Pourquoi semer des engrais verts de printemps ?

Le but est d’occuper le terrain avant la culture des plantes estivales qui seront plantées à partir de la mi-mai. C’est ce qu’on appelle la culture dérobée. Vous pouvez par exemple les semer avant la mise en place des tomates, courgettes, potirons, maïs doux etc.  Évitez de les semer aux endroits où vous allez faire des semis directs comme la carotte car nous laissons les racines en terre. Il est donc important d’avoir le plan de son potager de l’année sur papier ou au moins en tête pour savoir quelles zones à vous allez semer. Mais avant d’aller plus loin laissez moi vous convaincre de l’intérêt d’en semer :

La culture des engrais verts de printemps va avoir pour avantages de :

  • Protéger le sol contre l’érosion (pluie et vent) et du dessèchement (vent et soleil) ;
  • enrichir le sol en matières organiques facilement décomposables (tissus jeunes riches en azote) et donc booster vos futures cultures ;
  • limiter le développement des adventices ;
  • participer à la rotation des cultures et donc diminuer les risques de maladies et de ravageurs ;
  • maintenir une hygrométrie élevée à leur proximité et participer à l’économie d’eau ;
  • aérer le sol (décompaction du sol par les racines et par la faune comme les vers de terre.

Quand les semer ?

Les engrais verts de printemps se sèment de février à avril mais peuvent aussi être semés en été après la récolte d’une culture comme les pommes de terre.

Comment semer les engrais verts ?

  1. Commencez par écarter le mulch de la plate bande. Si vous n’aviez pas de mulch retirez les éventuelles adventices à l’aide d’un croc.
  2. Si la terre est trop tassée vous pouvez la décompacter à l’aide d’une grelinette ou d’une fourche bêche sans retourner la terre.
  3. Passez le croc pour casser les mottes et égaliser le niveau de la parcelle.
  4. Munissez-vous d’un seau mettez quelques poignées de terreau et la quantité de graines pour votre surface. Mélangez bien.
  5. Semez à la volée. Référez vous ci dessous pour les quantités.
  6. Plombez avec le dos du râteau pour mettre les graines en contact avec la terre.
  7. Arrosez si besoin. Normalement l’hygrométrie de l’hiver vous dispense d’arroser, faites le en fonction de votre sol et des prévisions.

Pour vos semis, une cuillère à café à ras c’est environ 3 grammes de semences.

Le fait de mélanger vos graines a du terreau va vous permettre de visualiser plus facilement les zones ensemencées.

Quels engrais verts choisir ?

Parmi les nombreux engrais verts de printemps, trois espèces sont particulièrement utilisées : ce sont la phacélie, la vesce de printemps et la moutarde blanche. Elles vont toutes les trois créer une quantité importante de biomasse.

La phacélie

Photographie Phécélie
Photographie Phacélie

La phacélie (Phacelia tanacetifolia) fait partie de la famille des Hydrophyllacées.

Densité de semis : 1 gramme par m²

Avantages Inconvénients
Fleurs très mellifères  Peut être hôte du virus Y de la pomme de terre
Croissance rapide  Peut abriter des ravageurs (pucerons, thrips)
Rotation idéale (pas de légumes de la même famille)  Supporte assez mal la chaleur

La vesce de printemps

Photographie Vesce de printemps
Photographie Vesce de printemps

La vesce de printemps est également appelé la vesce commune (Vicia sativa) et fait partie de la famille des Fabacées (légumineuses). On trouve aussi de la vesce d’hiver qui se sème en automne, c’est la variété qui diffère de la vesce de printemps.

Densité de semis : 5 grammes par m² (semence plus grosse)

Avantages Inconvénients
 Les nodosités sur les racines fixent l’azote de l’air coût plus élevé
Croissance plus lente

La moutarde blanche

Photographie moutarde
Photographie moutarde

La moutarde blanche (Sinapis alba) fait partie de la famille des Brassicacées.

Densité de semis : 1 gramme par m²

Avantages Inconvénients
Coût faible Attire les nuisibles des crucifères
Croissance très rapide Ne pas la cultiver avant une Brassicacée
Étouffe les adventices

Vous pouvez très bien mélanger ces trois engrais verts ensemble, pour qu’ils combinent leurs atouts et occupent les strates aériennes et racinaires.

Dans le cadre d’une utilisation classique, c’est-à-dire lorsqu’ils sont semés avant la plantation des plantes potagères printanières, ces engrais verts n’ont généralement pas le temps de fleurir. Vous pouvez par contre décider de conserver la floraison à certains endroits pour fournir de la nourriture aux insectes pollinisateurs et auxiliaires de cultures.

Détruire les engrais verts de printemps

La destruction des engrais verts peut s’anticiper dans les deux semaines précédant la période de plantation des espèces potagères. Deux grandes possibilités pour les détruire :

Les couverts sont arrachés, racines incluses, puis laissés sur la plate-bande pour faire du mulch organique. Les mottes peuvent être secouées pour être sur qu’ils ne reprennent pas racine.

Les couverts peuvent aussi être broyés, à la tondeuse par exemple, afin d’être dégradés plus rapidement par la faune du sol. Le broyat peut s’incorporer dans les premiers centimètres du sol afin d’être dégradé plus rapidement et fournir un véritable coup de fouet à la culture potagère.

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43 Commentaires

  1. Bonjour Aurélien,

    Un superbe article !! Il présente très bien les multiples avantages des engrais verts de printemps. Personnellement, une fois fauché, je m’en sers également en mulching, j’apprécie beaucoup ce type de paillage que je complète généralement avec des « mauvaises herbes » au fils de la saison.

    Et merci pour le lien ;)
    A très bientôt
    Yannick Hirel

  2. Bonjour Yannick,

    Merci beaucoup pour ton commentaire encourageant !
    Pour le mulching idem, j’en parlerai aussi dans la seconde partie de l’article ;)

    A très bientôt,
    Aurélien

    1. Bonjour à vous deux, j’ai une herbe prédominante sur mes parcelles c’est la prèle des marais. Riche en silice et en antivitamine B1. je sais que la prele des montagne a des vertus mais d’après vous deux puis je compter sur les composantes de celle des marais pour joindre a mon mulch ou est ce nocif?

      On parle souvent du purin de prele mais ce n’est pas celle des marais dont il s’agit.

      Bien a vous tous et merci pour vos articles

      Wilfried du Haut Var (terrien en herbe)

      1. Bonjour Wilfried,
        Très bonne question. Si tu utilise la prêle des marais en mulch, la thiaminase (enzyme qui coupe la vitamine B1) sera consommée par les organismes du sol ou dégradée naturellement par la mort de la plante (oxydation etc…). Donc je ne vois pas d’inconvénients pour cette utilisation.
        Il existe en effet plusieurs espèces de prêles. Celle utilisée en phytothérapie est Equisetum arvense, la prêle des champs qui est dépourvue de toxicité et est utilisée en cas de problèmes rénaux, rhumatismes, obésité, fractures. Au jardin c’est celle ci qui est utilisée pour les purins.
        Très bonne journée
        Aurélien

  3. bel article je suis une fan de la phacélie et de la moutarde je la sème au jardin d’ornement au pieds des vivaces et dans les massifs avec d’autre plantes annuelles
    que je coupe et laisse séché au sol .
    j’attends la suite avec impatience…….

  4. Bonsoir Aurélien,

    Un très bon article !

    Je souhaiterais toutefois apporter un petit bémol à l’utilisation des engrais verts : si l’intérêt des engrais verts est prouvé pour les terres suffisamment riche (notamment parce qu’ils les ameublissent, leur utilisation est par contre très controversée pour les sols légers.
    En effet, pour pousser, ils puisent dans les réserves déjà minces du sol…leur incorporation ne fait alors que restituer ce qu’ils ont au préalable pomper.

    Q’en penses-tu ?

    1. Bonsoir Gilles,
      Ta remarque est tout à fait pertinente. Je pense que dans une gestion biologique conventionnelle comme conventionnelle stricte (travail du sol sans mulching et sol nu l’hiver) les éléments nutritifs sont facilement lessivables, en sol sableux encore plus. Alors en effet quand on sème des engrais verts au printemps les éléments pris sont restitués à la destruction mais à la surface du sol.

      Je préfère cependant rentrer dans une logique de sol vivant, un sol couvert à l’année soit par des mulchs végétaux soit par des engrais verts qui restent en place l’hiver. Dans ce cas on a une accumulation perpétuelle de biomasse, une amélioration de la fertilité notamment avec l’augmentation de la teneur en humus qui fixe l’eau et les éléments nutritifs avec entre autre la formation du CAH. Dans tous les cas je pense qu’il est encore plus important de protéger un sol sableux.

      Tu en penses quoi ? Comment tu vois la gestion d’un sol léger ?
      Merci pour ton commentaire
      Bonne soirée
      Aurélien

      1. Bonjour Aurélien,

        Lors de ma formation en bio (plutôt conventionnelle), j’ai en effet appris que les semis en terres sableuses étaient déconseillés.
        Néanmoins, lorsque j’ai débuté en maraîchage (sur un sol léger) j’ai tout de même voulu en faire l’expérience (de la moutarde et de la phacélie); pas suffisamment longtemps pour en tirer des conclusions fiables. Mais, à priori, les résultats n’étaient pas terrible : si je n’incorporais pas une dose importante de compost avant mes cultures (donc juste engrais verts), celles-ci avaient du mal à se développer correctement.

        Cela dit, tu as tout à fait raison de privilégier le sol vivant…Personnellement, j’opterais donc pour un mulch (le BRF me semble par exemple très adapté) plutôt qu’un engrais vert sur un tel sol…

        Mais je crois surtout que chacun doit faire son expérience, car les résultats sont forcément différents selon les conditions propres de son terrain (sol de surface mais aussi des profondeurs, climat, végétation, précédents culturaux ou non, façon de travailler…).

        Bonne journée,
        Gilles

        1. Bonjour Gilles.

          Je pensais comme vous au sujet des engrais verts : « Comment pourraient-ils enrichir une terre alors qu’ils ne rendent que ce qu’ils ont pris pour croître ? »

          En réalité, un végétal tire la majeur partie de ses composants de l’air et de l’eau (normalement de pluie) via ses racines et ses feuilles.
          Ainsi, l’hydrogène H et l’oxygène O sont issus de l’H2O (pluie) et de l’O2 (oxygène atmosphérique), tandis que le carbone C provient du fameux CO2 atmosphérique. Semer des engrais verts (et de manière générale toute plante produisant de la biomasse) permet donc de réduire le CO2 atmosphérique toute en fertilisant son sol !
          Ces trois éléments chimiques, H, O et C constitueraient à eux seuls prêt de 95¨% de la plante. Les autres éléments (potassium, calcium, fer, micronutriments) sont tirés du sol mais sont d’autant plus présents et biodisponibles que le sol est vivants, grâce… à la décomposition des engrais verts !

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Nutrition_végétale

  5. Correction message précédent. Lire « …que les semis D’ENGRAIS VERTS en terres sableuses étaient déconseillés » ! car si l’on ne peut plus rien semer sur une terre sableuse, on est mal…

  6. merci Aurélien j’ai appris des « trucs » notamment les inconvénients des engrais verts tel la phacélie qui attire les thrips alors bon moi qui ai hésité à en acheter samedi du coup je vais m’en abstenir surtout que j’ai trouvé terriblement coûteuse une boite de 250 gr je crois à 11€ je vais plutôt appliquer la méthode du mulch comme le propose gilles puisque ma terre est très sableuse et d’appauvri à grande vitesse,j’avais avant un potager en terre argileuse beaucoup plus facile à nourrir.je vais suivre ton blog alors à bientôt

  7. Bonjour

    On est déjà le 26/04 est le temps a été trés mauvais et froid dans le sud ouest (terre argileuse)… puis-je tout de même semer ce mélange a partir de ce WE?? sachant que je laisserai la place pour planter mes plants de tomates, melon, piment etc.
    Je suis débutante et je trouve votre blog extra ;)merci d’avance pour vos conseils
    à vous lire

    1. Bonjour leila,
      Merci pour les compliments, je suis touché !
      C’est tout juste mais encore possible de semer des engrais verts pour les arracher au mois de juin juillet, cependant ils ne seront pas très développés. Privilégiez la moutarde , elle pousse plus vite et elle est bien pour décompacter les sols argileux. Pour la fin de l’année vous pouvez aussi prévoir des engrais verts d’automne (semés en septembre octobre). Un mélange vesce d’hiver + seigle sera parfait pour votre terre argileuse. Je ferais un article sur les engrais verts d’automne.
      A très bientôt et encore merci pour votre commentaire !
      Aurélien

  8. Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant ! J’ai essayé le mélange préconisé (principalement pour ameublir la terre, argileuse à souhait) et j’ai été étonnée de la quantité d’abeilles qui ont été attirées par…la moutarde (bourdonnement audible à distance). Vu que les forums d’apiculture citent toujours la phacélie, c’était frappant de constater à quel point celle-ci était délaissée au profit de sa voisine.

    J’attends avec impatience le prochain article sur le traitement d’automne !

  9. bonjour
    En allant voir une article sur la pièride du choux, je suis tombé sur le site d’Aurélien et ai commencé àle parcourir. Il me plait bien. commentaires simples et diversifié prenant en compte les différents types de sols, renseignements sur les engrais verts. Pour moi qui commence un jardin, cela ressemble à une « mine verte » . Je vais donc butiner souvent ce site.
    Merci à tous des questions (qui ressemblent étrangement aux miennes)et commentaires dont je profite sans modération.
    Jean

  10. Aurélien, bonjour

    Je suis débutante et je ne suis pas sûre de comprendre où je dois semer mes graines de phacélie. Si je veux planter des annuelles en mai ( cosmos, par exemple), dois-je arracher la phacélie aux endroits où je vais planter? Et la phacélie ne va-t-elle pas consommer une bonne partie des nutriments (désolée, je ne connais pas le mot exact) disponibles?
    Ne va-t-elle pas aussi faire de l’ombre aux plantes basses (ex: fraisiers).

    Merci d’avance de tes conseils et encore bravo pour ton blog.

    Pascale

  11. Bonjour, j aurai voulu savoir si c étais possible de semer un mélange placerie moutarde en ce moment (début mars) car nous avons un temps de printemps avec des température plutôt clémente (16, 18°) le seul problème c est que nous avons des gelées matinal -1 à -3°
    Alors est ce que mon engrais vert va pouvoir germer avec ses températures matinale?
    Cette année je me lance dans un potager de culture associées avec rang fertilisant je me suis inspiré d un très bon livre  » LE POIREAU PRÉFÈRE LES FRAISES » il est conseillé de faire des rangs de trèfle pour le passage entre les rangs mais le problème c est que le trèfle est très envahissant et est très difficile à détruire alors j hésite a faire quelques allée avec! qu en pensez vous?

    Aurelien

    1. Bonjour Aurélien,
      Il n’y a pas de problèmes pour faire un semis maintenant, les graines mettront un peu plus de temps à germer, mais elles partiront.
      Très bien le potager associé ! Je fonctionne comme cela également ! Alors pour le trèfle en effet une fois en place il est difficile à retirer mais l’avantage est qu’il produit de la biomasse régulièrement. Si vous avez une petite tondeuse sans moteur, vous pourrez passez de temps en temps entre les rangs pour raccourcir le trèfle et utiliser la biomasse tondue (après un ou deux jours de séchage) pour mulcher les autres cultures.
      Si vous doutez n’essayez que quelques allées. Tenez-moi au courant !
      A bientôt,

      Aurélien

  12. Merci Aurélien pour tous ces bon plans. Ils paraissent très judicieux . Mais je me heurte à une incompatibilité sur le terrain: comment sur 1,5 ares obtenir assez de biomasse? -Du BRF?, il n’y en a pas en vente dans ma région; -de la paille ?: les fermier en ont à peine assez pour eux; -des feuilles mortes ? très difficile à trouver sans polluer la planète au diesel. Restent quelques cartons inesthétiques et très encombrants quand arrive le moment des semis… Tous ces plans sont judicieux pour les propriétaires de grandes parcelles, mais pour celui qui a toujours fait avec les anciennes méthodes qui ,bon an, mal an, suffisaient à faire produire un jardin, les dimensions du petit potager deviennent obsolètes pour passer à une culture « bio »

    1. Peut-être ceci: considère tes allées et autres zones non occupées par tes légumes comme source de mulch. Tu laisses pousser ce qui vient sauf rumex, ronces, liseron et chiendent. L’ortie est excellente pour les tomates. La prêle aussi si tu en as. Et toutes les graminées. Mais surtout fauche avant que ces plantes ne fassent trop de graines afin de ne pas être envahi. Quelqu’un a dit que tous ces engrais sont « les engrais verts du Bon Dieu », gratos en plus.

  13. De mon côté j’utilise un mélange de purin de consoude et de purin d’ortie, la combinaison parfaite pour un fertilisant 100% naturel et efficace :-)
    Je prend note de vos préparation et les test dès le printemps prochain :)

  14. Bonsoir Aurelien . Vos articles sont très instructifs , merci beaucoup. Je débute dans la culture d’engrais verts , j’ai semé au printemps de la phacelie et jai repiqué au milieu,des pieds de courges . Malheureusement, ces derniers sont tout chétifs . Est ce du à l’association phacelie courge ? Merci d’avance

    1. Bonjour Claire,
      La concurrence entre la phacélie et la courge est probablement trop forte, mais il peut avoir d’autres causes bien entendu. On évite la plupart du temps (mais ce n’est pas toujours le cas) de cultiver des engrais verts sur la même planche que le légume.
      Taillez à ras la phacélie autour du pied de courge sur environ 1m de diamètre, laissez à même le sol la phacélie coupée, en paillis nutritif. Arrosez une fois par semaine avec des extraits fermentés d’ortie ou de consoude (à 20%) pour relancer la croissance des courges.
      https://tous-au-potager.fr/le-purin-dortie-fabrication-utilisation/
      N’hésitez pas à me tenir au courant,
      Aurélien

  15. bonjour aurelien. juste une question :peut on faire de l engrais vert avec les feuilles de kiwis comme avec les feuilles de moutare ou haricot vert en les etalant sur le terrain de mon potager.

    1. Bonjour Martine,
      Vous vous trompez juste de terme, il ne s’agit pas d’engrais vert mais de paillage.
      Oui vous pouvez le faire sans aucun souci.
      Aurélien

  16. Bonsoir Aurélien,

    Tu dis à un moment que tu cultives en cultures associées comme dans Le poireau préfère les fraises, utilises-tu de l’épinard pour les rangs fertilisants ? Quel type d’épinard tu prends, et tu le sèmes quand ?

    Et pour les trèfles blancs du coup, tu sèmes en même temps que les épinards ?

    Merci !!

    1. Bonjour,
      Votre message est à priori destiné à Aurélien Q, je vous donne quand même une réponse en ce qui me concerne ;)
      L’épinard en inter-rangs fertilisant c’est une des bases de la méthode de cultures associées selon Gertrud Franck. L’épinard joue le rôle d’engrais vert.
      J’ai testé cette méthode mais aujourd’hui je n’ai vraiment pas assez de recul pour en tirer des conclusions. L’occasion de retester ?
      Je trouve un peu dommage d’utiliser une plante comestible en tant qu’engrais vert, même si bien sur on peut prélever des feuilles régulièrement.
      Et après faut aimer manger des épinards, en ce qui me concerne je le préfère occasionnel !
      Les variétés d’épinards que j’utilise : Viking ou matador (culture de printemps donc semis de février à avril et culture d’automne de août à octobre), De Rueil (culture d’été donc semis avril à juin)
      Du coup vu la consommation en graines d’épinards il vaut mieux produire ses propres semences
      Bonne journée,
      Aurélien

      1. Ce message vous était bel et bien adressé. Merci beaucoup pour la réponse très rapide !
        Cela m’aide bien.
        A très bientôt certainement, et bon jardinage d’ici-là,
        Irina.

  17. Très intéressant blog, jardinier débutant j’y trouve beaucoup de renseignement précieux, mais une question: j’ai semer un mélange moutarde et phacélie en automne,
    quand dois-je la fauchée ?
    est ce que je dois déterrer les racines?
    dois-je laisser les tiges sur le sol ?
    est ce que le peux resemer des engrais vert par dessus en attendant la plantations des légumes d’été ?.
    Merci de vos réponses.

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