8 associations de plantes testées au potager et verger bio

Qui n’a jamais entendu parler de l’association de la tomate et de l’œillet d’inde ? Du poireau et de la carotte ? Des trois sœurs ? Cette dernière est probablement un peu moins connue en France. Cette année je vais expérimenter 8 associations de plantes jamais testées dans mon potager, certaines sont bien connues par les jardiniers, d’autres moins. Le but est expérimental, à chaque association il y a un ou plusieurs effets recherchés. Si l’envie vous en dit je vous encourage à les reproduire dans votre potager, dans quelques mois je ferais un bilan de ces associations, et il serait intéressant de discuter des résultats obtenus. Pour trouver davantage d’idées, je vous invite également à consulter ce tableau récapitulatif des plantes amies et ennemies au potager.

Les trois sœurs – Haricot Maïs Courge

Maïs Haricot Courge
Maïs Haricot Courge

Cette association est relativement bien connue, davantage outre atlantique car elle était traditionnellement utilisée par les ethnies amérindiennes d’Amérique du Nord et d’Amérique Centrale. Dans cette association le maïs sert de tuteur au haricot à rame; la courge dispense le jardinier de désherbage, créé un microclimat au niveau du sol permettant de réduire les arrosages ; Le haricot fertilise le maïs et la courge. Cet ensemble harmonieux fait en plus économiser de la place au potager.

Comment procéder en pratique ?

  1. Semez en ligne le maïs doux par poquet de 2 ou 3 graines tous les 30 cm. Espacez les lignes de 80 cm. Vous garderez plus tard la plante la plus vigoureuse de chaque poquet.
  2. Dans le même temps semez des courges (maxima) par exemple le potiron ou potimarron en godet. Évitez les courgettes et autres courges pepo qui ont un effet négatif la croissance du maïs.
  3. Une fois que les plantes de maïs font quelques centimètres (15 – 20 cm) semez à leur pied deux ou trois graines de haricot à rame.
  4. Puis plantez vos courges sur la ligne (ou un peu décalé) tous les 2 mètres.
  5. Éventuellement rajoutez quelques cannes de bambous au cours de la culture si les haricots viennent à dépasser le maïs.

Chou – Mélisse – Cosmos

 

 

Melisse
Mélisse officinale – Melissa officinalis

Effets recherchés :

  • La mélisse et les cosmos repoussent les ravageurs du chou
  • La mélisse et les cosmos attirent les prédateurs des ravageurs du chou
  • Les trois plantes ensemble améliorent l’hygrométrie au niveau du sol, idéal pour aider les choux lors des plantations d’étés.

La mélisse, surnommée le piment des abeilles est une plante mellifère appréciée au potager. Son odeur citronnée a l’avantage de repousser les ravageurs du chou. Elle peut être utilisée en cuisine. Personnellement j’apprécie la tisane de feuilles de mélisse.

Les cosmos sont des fleurs souvent présentes dans les jachères fleuries. Mise en place avant les choux elles les protégeront de la chaleur et du soleil avant leur plantation. Plante idéale pour attirer les auxiliaires comme les chrysopes. Les cosmos perturbent la piéride du chou de leur cible. A tester également, les cosmos avec les tomates.

Capucine – Poirier – Menthe

capucines
Des jeunes capucines qui seront bientôt transplantées près des poiriers.

Effets recherchés :

  • Protection du poirier par la capucine et la menthe.
  • La capucine est un excellent couvre sol, soulageant vos travaux de désherbage.

Tout d’abord, la capucine est une plante compagne qui attire une myriade d’insectes. Que ce soit des pollinisateurs comme le bourdon ou l’abeille ou des phytophages comme les pucerons et les chenilles. Là où c’est passionnant c’est que ces derniers attirent à leur tour les insectes auxiliaires comme les coccinelles, syrphes, chrysopes etc. Ils n’ont plus qu’à se nourrir des phytophages environnants et ainsi protéger davantage le poirier de ses nuisibles.

La floraison de la capucine commence en juin et perdure jusqu’aux gelées, elle attire donc des pollinisateurs durant plusieurs mois d’affilés. De plus ses feuilles et fleurs sont aussi comestibles.

La menthe attire de nombreux auxiliaires pollinisateurs, prédateurs et parasites des ravageurs du potager. Peu importe la variété de menthe que vous planterez. Dans mon cas il s’agira de la menthe poivrée. Je me demande comment vont se développer la capucine et la menthe poivrée côte à côte.

Groseillier – Ciboulette

Ciboulette
Ciboulette bientôt transplantée près des groseilliers

Effet recherché : Prévenir la rouille du groseillier

La rouille du groseillier est une maladie cryptogamique qui n’est en général pas mortelle pour la plante. Cependant elle peut affaiblir considérablement le groseillier.

Vous pouvez également couper les feuilles atteintes de rouille et pulvériser une décoction de prêle.

Pois – Pomme de terre

Doryphores sur feuille de pomme de terre
Doryphores sur feuille de pomme de terre

Effet recherché : Repousser les doryphores de la pomme de terre

S’il y a bien deux plaies pour la culture de la pomme de terre, ce sont le mildiou et les doryphores. Pour éviter le mildiou il n’y a à priori pas de compagnonnage efficace. Il est surtout important d’éviter de cultiver d’autres espèces sensibles au Phytophtora infestans, comme la tomate. Contre le doryphore, il semblerait que l’association pois – pomme de terre soit efficace.

En pratique, on entoure ou on intercale les rangs de pommes de terre par des rangs de pois. Le buttage des plantes est à penser, ainsi on prévoie au moins 50 cm entre les rangs.

Fraisier – Bourrache

Bourrache en fleur
Bourrache en fleur

Effet recherché : Accentuer la pollinisation des fraisiers

La fleur du fraisier nécessite d’être visitée à plusieurs reprises par les pollinisateurs pour former de beaux fruits (tous les carpelles doivent recevoir du pollen). Seulement le nectar et le pollen de la fraise n’est pas très attractif pour les pollinisateurs. La bourrache à l’inverse est très convoitée par les abeilles, bourdons et autres pollinisateurs. De plus sa floraison dure plusieurs mois, elle soutiendra donc parfaitement la pollinisation des fraisiers remontants.

Framboisier – Soucis

syrphe sur souci
Souci officinal

Effet recherché : Empêcher le dessèchement des rameaux des framboisiers

Le dessèchement des rameaux est une maladie cryptogamique qui peut être provoquée par plusieurs champignons. D’après les travaux de Gertrud Franck le souci protègerait le framboisier de cette maladie. Dans tous les cas le souci est une plante qui attire de nombreux insectes auxiliaires et est donc à favoriser au potager.

Vigne – Origan

Origan fraichement transplanté à côté d'un pied de vigne
Origan fraichement transplanté à côté d’un pied de vigne

Effet recherché : Repousser les ravageurs de la vigne

L’origan aurait des propriétés pour repousser les ravageurs de la vigne. De plus, de par sa forme compacte il devrait faire un bon tapis pour les pieds de vignes.

La pousse de l’origan est lente, n’hésitez pas à planter plusieurs plants par pied de vigne.

Lecture conseillée

Je ne peux que vous recommander cet excellent ouvrage de Sandra Lefrançois et Jean-paul Thorez: Plantes compagnes au potager bio : Le guide des cultures associées.

Après une partie théorique fort intéressante on y trouve un répertoire complet qui donne pour chaque plante les bonnes et les mauvaises associations. C’est un livre que je consulte assez régulièrement avant de me rendre au potager. Bref, c’est une valeur sure !

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110 commentaires

  1. Merci pour les infos, nous avons la même bible du potager!
    Je vais tenter le poirier-capucine-menthe et je vous tiendrait au courant au fur et à mesure des années.
    Je connais aussi le maïs-courge-pois à rames mais je ne vais l’expérimenter pour la première fois que cette année, je vous tiens au courant aussi. Par contre je n’ai pas utilisé la même méthode: d’abord semis de haricots puis dans quelques jours semis de maïs (maïs grain) et dans 15 jours repiquage des courges.
    cordialement,
    Grégory

    1. Merci Grégory pour ton message,
      Pour l’association capucine menthe poirier je pense que la menthe va prendre le dessus sur la capucine au fil des années étant donné qu’elle est vivace. Je compte rajouter la menthe des cerfs et la menthe verte en plus de la menthe poivrée ainsi que d’autres Labiées mais ça sera l’année prochaine.
      Pour les 3 soeurs tu n’as pas peur que le maïs ne se développe pas assez vite par rapport aux haricots ? Peut être que tu mets des tuteurs pour les faire grimper ?
      Bon jardinage et à bientôt
      Aurélien

  2. Bonjour Aurélien,
    Je ne connaissais pas l’association des trois sœurs, grâce à toi je vais pouvoir expérimenter cette association au potager.

    Je savais que l’on pouvez planter des concombre aux pieds des mais pour avoir également l’effet tuteur. Mais je n’avais pas penser aux haricots.

    Sinon j’utilise la bourrache avec les fraises mais aussi avec les courges pour attiré les insectes pollinisateurs. La phacélie est également excellent pour attirer ces insectes.

    J’utilise également les œillet d’inde et basilic aux pieds des tomates.

    Merci pour cet article.
    A très bientôt.
    Aurélie

    1. Merci pour ton commentaire Aurélie,
      Tu fais bien de mettre des bourraches parmi tes courges, leur pollinisation est obligatoire par les insectes. En fait on devrait mettre des fleurs un peu partout, d’ailleurs je pense que cette année mon potager devrait être beaucoup plus fleuri que les années précédentes !
      A très bientôt
      Aurélien

  3. bonjour

    pour les amateurs des roses: plantez 3 gousses d’ail aux pieds des rosiers et mettez la peau de bananes découpée comme engrais!

    bons jardins!
    monique

    1. Bonjour Monique
      Merci pour les astuces ! A tester sans attendre. La lavande se plait également parmi les rosiers.
      A très bientôt
      Aurélien

    2. Bonjour j’ai de la mélisse citronnelle qui s’est multipliée sur 8 tiges je vais essayer de me faire des pots suspendus anti moustique bien ravie de cette surprise dans mon jardin

  4. Bonjour Aurélien et merci de nous rappeler les associations fondamentales…

    A une époque, j’organisais mon potager en carré autour de ces fameuses associations et cela se prête assez bien au potager en carré puis que la zone de culture est morcelée pour les rotations. c’était un vrai casse-tête !

    Aujourd’hui, je jardine de façon beaucoup plus intuitive et donc au final plus naturellement. Je pratique le mélange, c’est reste du potager en carré et de ces divisions. Rien est organisé, au final toutes les variétés sont associées. Cette implantation ne correspond pas au potager idéal car le jardinier souhaite des cultures propres cette technique offre ne nombreux avantages à mes yeux : gain de temps, production échelonnée, accueil des auxiliaires, déstabilisation olfactive des ravageurs, etc. Cet espace est un écosystème a lui seul dont l’équilibre en fait un potager de fainéant…

    Je pratique également le potager en lasagne depuis de nombreuses années. Cette technique menée de façon annuelle ne permet pas au maladie cryptogamique de s’installer… Les associations sont utiles pour les cultures dérobées et quand on peut allier les effets allélopathiques positifs, c’est un régal de jardiner avec la nature et non contre elle…

    Bonne continuation dans le choix des associations !
    Franck des Ateliers en Herbe

    1. Bonjour Franck et merci pour ton commentaire,
      Je suis entièrement emballé par ta façon de jardiner. D’ailleurs ça me rappelle un peu une vidéo que j’avais vu, voici le lien (il y a deux parties) :
      http://www.dailymotion.com/video/xend3g_permaculture-un-veritable-developpe_news#.UYEQmsphrzg
      Ce type de jardinage n’est peut être pas idéal pour les débutants (reconnaissance des plantules puis des plantes, allélopathies) mais avec quelques années de pratique c’est carrément intéressant de s’y lancer si on se sent prêt à accepter un désordre ordonné.
      En tout cas je pense qu’à l’avenir je ferais quelques planches de culture de cette façon ! Pour les lasagnes aussi c’est dans mes projets, d’ailleurs je vais aller voir ton blog à ce sujet !
      A très bientôt,
      Aurélien

  5. Bonsoir Aurélien et merci pour cet excellent article !
    Je pense que je vais essayer quelques unes de ces associations. Notamment les soucis au pied des framboisiers ! Ne serait-ce parce que cela évitera peut-être que les framboisiers ne soient envahis par l’omniprésent liseron ! Quoique son action soit peut-être aussi bénéfique ?

    Quant à la capucine, chaque année j’en cultive et c’est impressionnant de constater le succès qu’elle rencontre auprès de la piéride du chou qui la dévaste en un rien de temps ! Et puis ses fleurs égayent les salades !

  6. Bonjours, la bourrage peut elle se planter en jardinière ! Sinon merci pour ce blog, je viens d ailleurs d’y consacrer un article sur mon blog ! Bonne continuation

    1. Bonjour,
      Tout d’abord je voulais vous remercier d’avoir écrit cet article sur votre blog !
      En ce qui concerne la bourrache, j’ai pu observer que sa racine faisait un pivot assez conséquent. En jardinière je ne sais pas ce que ça donne. Mais bon c’est une plante qui prospère bien donc je ne pense pas qu’il y aura de problèmes. Peut être essayez de comparer en semant dans un pot à rosier (plus haut que large), la racine aura plus de place pour se développer harmonieusement.
      A très bientôt,
      Et encore merci !
      Aurélien

  7. Bonjour Aurélien,

    Tu parles ici de l’associations pois-pommes de terre pour tenir éloigné le doryphore comme étant validée scientifiquement.
    J’ai donc fait quelques recherches sur le web pour en savoir plus mais n’ai rien trouvé à ce sujet. Aurais-tu une référence à nous proposer ?

    Merci,
    Gilles

    1. Bonjour Gilles,
      La référence pour cette association c’est le livre que je cite à la fin de l’article : Plantes compagnes au potager bio.
      L’étude a été faite au canada, par Tara Moreau, je n’ai malheureusement pas réussis à la retrouver sur internet
      Voici tout de même une première étude qui remet en question les compagnonnages de la pomme de terre avec le haricot, lin, raifort, tanaisie, souci
      http://www.organicagcentre.ca/ResearchDatabase/res_cpb_companion_tara_f.asp
      Si tu trouves quelque chose n’hésites pas à revenir vers moi
      Bonne journée
      Aurélien

        1. Bonjour,

          Je viens de tester cette année l’association petit-pois pomme de terre. Je n’ai jamais eu de soucis de doryphore jusqu’à maintenant mais je me suis dit qu’au moins cette année, je ne me casserais pas la tête pour trouver une place aux petits-pois.

          Sinon, au milieu de mes pommes de terre, l’ortie a toujours sa place, ainsi qu’une multitude d’adventices que je coupais qu’une fois qu’elles dépassaient les pommes de terre pour m’en servir de paillage. Parfois, comme cette année, je les laissais ainsi et la course pour capter la lumière avait lieu.

          Cette année, j’ai été tardif pour planter mes pommes de terre; elles ont d’ailleurs subit quelques gelées et surtout les griffes de quelques merles qui cassaient les germes à peine sorti de terre pour choper les limaces. Malgré ces désagréments, (elles sont en terre depuis mars) j’ai de très beau pieds de pommes de terre, très vivace et exempt de toute maladie.

          Autre astuce : j’urine dessus ! Je sais que l’urine pure peut bruler les plantes mais comme j’ai un grand jardin et que je n’ai qu’une vessie d’homme, il y a plus de bienfaits que de méfaits. J’utilise cette technique sur toutes les plantes gourmandes.

      1. Bonjour,
        J’ai toujours mis du lin entre les pommes de terre et je n’ai jamais eu de doryphores contrairement à ma voisine qui en est envahie

        1. Bonjour Farida,
          C’est très intéressant, c’est la seule chose que vous faites de différent avec votre voisine au niveau de la culture de la pomme de terre ?
          Pour ma part je l’avais déjà testée cette association mais elle avait été peu concluante. Après je sais que la pression des ravageurs est très importante dans les jardins familiaux (c’est mon cas). Alors peut être que je vais faire de nouveaux tests.
          Merci bien pour votre commentaire
          Belle journée
          Aurélien

  8. re bonjour , je me ballade sur ton blog , j’ai testé il y a 2 ans le mais et les haricots , résultats plutot médiocre chez moi les haricots allaient trop vite et le mais pas assez ….

    1. Bonjour bleuet,
      Joli pseudo ! Idem chez moi, certains plants de maïs sont tombés sous le poids des haricots. Je devais rajouter des cannes pour aider le maïs mais je n’ai pas pris le temps. J’en parlerai plus précisément dans mon bilan des plantes compagnes testées cette année. Je pense qu’il faut prendre son temps dans cette association, bien laisser le maïs se développer avant de semer les haricots.
      Bonne journée,
      Aurélien

  9. Salut Aurélien,

    cette année j’ai fait association des 3 sœurs, mais très déçues.

    J’ai semer mes mais et haricot en même temps, les mais se sont très bien développé, belle récolte mais les haricot… rien du tout. Les mais on du pendre le dessus.

    Qu’en pense tu cela t’es déjà arrivé?

    A plus. Bonne soirée.
    Aurélie

    1. Salut Aurélie,
      J’ai été un peu déçu par cette association mais j’ai retiré pas mal d’enseignements pour la prochaine fois, je vais en parler plus en détails dans un article bilan de ces 8 associations.

      Je pense qu’il faut vraiment planter le haricot une fois que le maïs est déjà bien développé. Ici c’est le contraire qui s’est produit, les haricots ont dominé les maïs, les cassant avec leur poids. Les deux ont bien donné, les potimarrons un peu moins.

      Je ne sais pas trop ce qu’il a pu se passer avec tes haricots. Ta planche était peut être trop fertilisée ? Est-ce que tu as testé cette variété de haricot isolée ?

      Bonne journée
      Aurélien

      1. CC Aurélien,

        merci pour ta réponse.

        Ma terre je ne pense pas qu’elle était trop fertile. C’était la 1er année de culture sur cette planche, je n’avais pas mis de fumier, ni composte juste de la phacélie. Et je n’ai pas tester cette variété ailleurs.

        Pour l’année prochaine je pense que je mettrais des filet ou tuteur pour qu’il crimpe.

        J’avais lu que souvent si c’est du mais doux, celui ci est plus faible que le mais pour le bétail et a tendance à casser sous le poids des haricot. Mais bon planter du mais pour les bétails n’a pas vraiment d’intérêt, sauf si on veux nourrir nos poules LOL. Surtout que je me suis régaler avec mes mais doux, un vrai régale et de très beaux épis bien pleins. J’ai été contente de cette réussite.

        On aurait du faire un échange, toi de haricot moi de mais ;)

        Aller a plus et merci encore

  10. bonjour,

    cette phrase m’intrigue : « Évitez les courgettes et autres courges pepo qui ont un effet négatif la croissance du maïs. »
    pouvez vous m’indiquer un article , une source ? je ne retrouve cette information nulle part ailleurs.

    Par contre je viens de lire un article qui dit que chez iroquois utilisaient ‘Cucurbita pepo’ :
    http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/sgc-cms/expositions-exhibitions/iroquoiens-iroquoians/vie_saisons_trois_soeurs-seasonal_life_three_sisters-fra.html

    1. Bonjour,

      Je suis assez intrigué par cette information que je n’ai pas réussi à étayer, ni en français ni en anglais. Je teste cette année avec du patidou d’un côté et potimarron de l’autre. Je vous tient au courant.

      1. Bonjour Ben’j,

        J’ai retrouvé ma source, il s’agit du livre de Sandra Lefrançois et de Jean-Paul Thorez, Plantes compagnes au potager bio, page 65

        D’après les auteurs les courgettes et autres pepo « inhibent plus ou moins la croissance du maïs ».

        Hâte de lire votre retour d’expérience.

        Belle saison potagère,
        Aurélien

  11. Bonjour Aurélien,

    Je n’ai jamais testé les 3 soeurs, je compte le faire l’année prochaine. J’ai vu au hasard du web, pour les régions plus froides, ils sèment le maïs en godet à l’intérieur, quand il atteint env 20 30cm ils le plantes dehors, sèment les haricots autour de la tige, qd les haricots commencent à monter ils plantent les courgettes de cette façon les maïs ont de l’avance et les haricots ne risquent pas de gagner sur leur tuteur.
    Bonne journée et félicitations pour ton site

  12. Alors, alors? Que cela a-t-il donné? Je suis intéressée par l’ association des 3 soeurs, mais je comptais y mettre une pepo aux pieds… (lady godiva), quand est-il de vos résultats? Merci

  13. ca ne doit pas etre a la bonne place mais je voudrais s avoir si tu connais le tourteaux de ricin je me pose une question sur le danger car chaque fois que je donne des fanes de mon potager aux lapins il y en a qui meurt ???

        1. Mal compris, je pensais que tu cultivais ton ricin et que tu le donnais en fourrage aux lapins.
          Comment utilises-tu le tourteau de ricin au jardin ?

          1. je l aie enfui en labouant car j etait infeste de hanetons plus de hanetons beau legumes mais sont t ils consommable les lapins meurt chaque fois que je leur donne les feuillard 8 j sans donner ils se porte bien

            1. Ce qui est sur c’est que le tourteau de ricin (non détoxifié) est toxique pour les rongeurs. La toxicité ne se transmet normalement pas aux plantes cultivées comme les carottes. Mais vu tes observations il est nécessaire de creuser la question.
              Par principe de précaution, j’éviterai à ta place de continuer à donner des fanes de carottes cette année. Ne remets pas de tourteau de ricin au printemps.

              1. dernier message j ai pense ca car cette semaine certain gateau ect decouvert de trace de rundoorf donc les plantes sans doute le mais ou autre sont contaminees

  14. Salut, je vient de decouvrir votre blog via Google, et
    j’ai constaté qu’il est vraiment instructif.

    J’apprécierai si vous continuez ceci à l’avenir.
    Beaucoup de gens bénéficieront de votre écriture, merci!

  15. L’association menthe poivrée capucine m’interpelle… car vous dites que la capucine attire le puceron, cela est vrai. Mais je doute qu’elle attire ces insectes si la menthe poivrée est avec… car j’utilise l’huile essentielle de menthe poivrée justement pour éloigner les pucerons de mes fleurs et ça marche très bien! :)

  16. Bonjour, lorsque vous évoquez des « expériences associatives » je suppose que ce sont les vôtres très personnelles. Quelles sont les critères botaniques, chimiques, et autres, qui vous amènent à décider de vos associations ? Ou bien, peut-être, avez-vous une orientation empirique dans le seul but de voir ce que cela donne…? Je vous remercie.

    1. Bonjour,
      Mes sources sont diverses et pas vraiment empiriques.
      Dans cet article il y a une association traditionnelle amérindienne qu’est la milpa. Ensuite je me suis basé sur des livres qui parlent d’associations comme « Plantes compagnes au potager bio » que je cite dans l’article. Également des publi scientifiques ou des retours d’expériences de jardiniers biodynamiques.
      Cordialement
      Aurélien

  17. bonjour,
    j’adore lire et relire tous ces commentaires fort instructifs !
    J’ai une expérience personnelle sur le ricin et les doryphores !
    J’adore le ricin rouge en tant que plante car magnifique et j’ai l’habitude d’en mettre un ou deux plants au milieu des pommes-de-terre…
    Ayant emménagé nouvellement, je constate, dans ce nouveau jardin, une terre infestée de larves de doryphore …. je plante néanmoins des pomme de terre, deux plants de ricin et du lin bleu . en milieu de culture, j’ai trouvé des doryphores morts sur les plants de ricin et rien sur les pommes de terre !!!! je cultive donc depuis toujours de cette façon et plus de doryphores du tout !!!
    Par-contre, malgré les ricins, les soucis, les tagètes et le lin, la terre est toujours infestée de larves de hannetons

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